TRAFIC ET TRAVAIL FORCÉ DES FEMMES





Ce texte met l’accent sur le trafic et le travail forcé des femmes.
Le problème qui a été soulevé au Canada se construit dans ces deux dimensions. La dimension sociale et la dimension économique.
La première dimension, celle du social, renvoie aux phénomènes de la violence dans le travail forcé, le chômage et de la pauvreté, l’exploitation et le trafic des femmes.
La seconde, qui est celle de la dimension économique, fait référence aux pratiques illégales qui se jouent dans la mondialisation qui est le trafic et l’exploitation  à outrance des femmes immigrantes.
Les femmes migrantes ayant un faible revenu et qui n’arrive pas à trouver un emploi dans n’importe quel secteur, se plonge, soit dans la prostitution ou dans la pornographie. Ces femmes-là sont les plus souvent aux services des hommes, dans les camps militaires américains et dans  la Corée du Sud. On compte, 18 000 prostituées coréennes qui seraient à nos jours aux services des quelques 43 000 militaires américains. Non seulement ces hommes armés créent une forte demande sur le marché du travail sexuel, mais également, il crée  une partie de l’offre de la main- d’œuvre. Ces dans ce secteur, dites secteur informel que de nombreuses femmes immigrantes sont obligées de travailler en tant que domestique sexuelle. Aussi, dans le domaine de la pornographie  les femmes sont fortement demandées. Dans ce domaine, le droit de la femme est bafoué; elle n’est pas respectée. Pourquoi? Parce que la femme se fait maltraiter, piétiner par l’homme. D’ailleurs, même quand nous regardons la pornographie, nous continuons à voir cette figure de domination de l’homme envers la femme. La femme docile, fragile et vulnérable qui est prête à se soumettre pour satisfaire le désire sexuel de l’homme dans toutes ces dimensions.
Le trafic humain semble prendre de plus en plus d’essor. Au Canada, il existe des réseaux de trafiquants de femmes et surtout des femmes immigrées. Elles sont recrutées dans d’autres pays, là où il existe un fort degré de pauvreté. Ces réseaux contrôlent en fait des filières entières de recrutement et d’immigration de jeunes filles et de femmes destinées à la prostitution, faisant d’elles un véritable commerce. Le gouvernement canadien a su prendre des mesures nécessaires préventives pour éliminer le trafic des femmes qui veulent immigrées au Canada. Et de ce fait, le Canada demande aux autres États d’en faire de même. Il mentionne que :
Les trafiquants recrutent des gens en leur promettant de bons emplois dans des pays comme le Canada, mais ils les forces ensuite à travailler dans des conditions dangereuses et dégradantes […] les forces à travailler pour très peu ou pas d’argent et les vendent à d’autres personnes […] nous ne voulons pas que cette forme moderne de commerce d’esclaves se pratique au Canada. (paragraphe 55)
Cette forme de dimension économique est sociale, est problématique pour le Canada; au niveau de l’emploi de la traite des femmes qui résume à être un commerce de sexe et de prostitution. Cette forme de commerce n’est pas seulement pratiquée au Canada, mais aussi dans tant d’autres pays. Alors, cette pratique est perçue mondialement. Les réseaux de prostitutions, recrutent les femmes pour les placer sur le marché du sexe. Au canada, comparativement au trafic de drogues et d’armes, celui de la femme arrive en troisième position. Selon les statistiques de l’ONU, trente (30) millions de femmes font parties de ces réseaux de traite de femmes.
Au Québec, par exemple, la mafia Russe et asiatique sont celles qui organisent, le plus souvent l’arriver de ces femmes qui viennent d’Europe de l’Est et d’Asie. Selon un rapport du conseil de la femme : «La mafia Russe est en mesure de recruter des femmes en Russie et de les intégrer au Québec dans des réseaux la de prostitutions en moins de trois semaines».
Les trafiquants profitent du contexte de pauvreté qui sévit dans les régions d’Europe de l’Est et d’Asie pour y recruter les filles et les jeunes femmes à qui les mafias promettent des emplois légitimes pour les livrer aux réseaux de prostitution. D’autres jeunes femmes sont intégrées au pays à titre de visiteuses avant d’être «prises en main» par les proxénètes.
Cette forme de trafic, pousse à bafouer la dignité de la femme qui a toujours été vue et représentée comme un symbole, de pureté et qui devrait être protégé et non être exploité pour des raisons économiques. Même quand le gouvernement canadien mettrait des mesures nécessaires pour éliminer le trafic de femmes, rien n’a été pris en compte parce que cela contribue à l’amélioration du système économique d’un État illégalement.




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