RACE, SEXE ET CLASSE

 









Dans l’ouvrage «Sexe, Race, et Class», que veut dire l’auteur par «l’idéologie de la différence»? Mais, avant de procéder à l’analyse de la narration de l’auteur, Colette Guillaume, donnons une brève définition du concept de l’idéologie.
Qu’entend-on par idéologie? Ce terme renferme plusieurs idées, pensées philosophique, morale, politique, sociale ou religieuse, qui sont propres à un groupe ou une classe sociale qui se transforme à une époque donnée. C’est de même une croyance, un opinion qui influence le comportement individuel ou collectif.
L’idéologie de la différence est une métaphore qui est imposé pour dissimuler les traits négatifs que les plus vulnérables subissent au quotidien. Que ce soit dans un État ou règne un régime politique qui soit : démocratique, libérale, capitaliste ou socialiste, il existe ce fardeau illusoire que les minoritaires tentent de supprimer. Puisque les dominants se font marginaliser contrairement aux dominés, ils veulent démontrer que ce n’est point le trait physique, l’apparence, ou autre qui défini un individu et le genre.


Vidéo: Tolérance Zéro
En amalgamant avec le documentaire «Zéro tolérance» là où on constate cette distinction entre les forces armées et les individus qui s’identifient à une communauté, une culture différente. Ces patrouilleurs-là prennent plaisir à rabaisser, humilier des quidams innocents. Ces individus-là qui se font tabasser par ces flics, se mettent à l’idée qu’ils agissent ainsi parce qu’ils les cadrent dans la catégorie minoritaire; tel que les noirs, les espagnols, les perses, ou cette mentalité vulgaire et banale démontrant que tous les musulmans sont des arabes. Ces victimes abusées se feront, constamment, une idée négative des policiers pour la seule raison que leur vécue ne leur permet pas d’avoir une opinion positive du travail des policiers. Du côté des officiers de police, ils se sentent obliger d’agir ainsi vu que le quartier qu’ils surveillent est régulièrement la cible, des bagarres entre deux gangs distincts, des dealeurs de drogues; là où le taux de criminalité est plus  pointu que d’autres quartiers ou rues.
Mais, face aux deux camps, les officiers de police et les victimes, lorsqu’ils se rencontrent pour un match de football, il existe une parfaite harmonie entre eux. Qu’ils soient d’origine, libanaise, juive, haïtienne, espagnol, etc. ils mettent à l’écart l’image de l’homme qui porte l’uniforme de police; et donc, c’est cette figure policière qui créée la tension. Vrai que les policiers, eux même, dans leur communauté, établissent la distinction entre les races et prononcent le trait de racisme mais dès qu’ils enlèvent cette couverture, ils s’engagent à respecter la différence des autres. Est-ce parce que les policiers, lorsqu’ils ne portent pas leur uniforme, ils s’intègrent dans la communauté, en mettant à l’écart, cette différence ethnique ou par peur d’être marginaliser? C’est à déterminé.
Mais, l’idéologie de la différence met, plus encore, la pesanteur sur le genre féminin. Le genre féminin devrait porter une jupe et selon l’auteur, parce qu’elle permet «à maintenir les femmes en état d’accessibilité sexuelle permanente»; que la femme devrait garder sa forme pour qu’elle soit être mise en valeur; porter des talons hauts pour que leur démarche soit vue; ou cette charge diverse des femmes qui résument à leurs activités. D’après les écrits de l’auteur, Les femmes, lorsqu’elles se déplacent, c’est uniquement pour faire des courses, prendre les enfants à l’école, etc. Par contre, on dirait que, lorsqu’un homme est née,  il est libre de faire ce que bon lui semble sans qu’il ait à accomplir des tâches féminines mais, que pour accomplir son rôle de pourvoyeur.
Colette Guillaume à projeté un élément très important dont depuis la seconde guerre mondiale,  qui démontre une inégalité précaire; qui est : « la différence au niveau salarial entre les sexes». Cette différence c’est établie depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, plus précisément, dans l’Amérique du nord, là où les femmes devraient, techniquement, retourner au bercail pour s’occuper de leur famille. Certaines d’entre elles se sont révoltées pour continuer à travailler la main-d’œuvre, dans les industries, et d’être indépendant de leur mari. Les hommes, à leur tour se sont ripostés et de ce fait par peur de perdre leur virilité, et le fait que les hommes qui occupaient un poste de femme touchaient le même salaire que les femmes. Face à cela, les gouvernements ont imposés des mesures nécessaires pour que les femmes, mariés, puissent accomplir des tâches consacrées aux femmes, tels que : «femme de ménage, la couture ou, pour les femmes célibataires, en tant qu’infirmières ou enseignantes» etc. et les hommes reprennent leurs tâches masculines. Cette perspective fut établie  pour que l’homme puisse subvenir aux  besoins de sa famille et la femme, le bien-être de sa famille.
Pour conclure, l’idéologie de la différence ne fait que construire une illusion du comportement des individus, selon leur genre et face à leur domaine pour dominer les plus vulnérable et leur imposer des normes qui vont à l’encontre des droits et liberté d’un individu née libre.

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