RACISME ET NATIONALISME



-…de toute façon, les fachos sont tous anti-sémites, racistes et négationnistes. De vrais nazis quoi! -qu’est-ce que tu entends par “fachos”? Les nationalitaristes ou les nationalistes?
-c’est du pareil au même!
-oui, ça se rejoint assez, le nationalitariste où fasciste étant à la base nationaliste. Donc, ils sont tous anti-sémites, racistes et négationnistes?
-c’est clair!
Source : Le Grif
* Cette image est intéressante parce qu'elle met en lumière le coté racisme et celui du nationalisme.
 
Se basant sur le texte du philosophe-sociologue marxiste français intitulé «Race, nation, classe : les identités ambiguës», d’Étienne Balibar, il nous fait comprendre que le racisme et le nationalisme sont deux concepts qui  sont étroitement liés l’un envers l’autre. Pourquoi dit-il cela? Il faut voir, par exemple, la révolution des noirs, qui a duré plus qu’une décennie, a permis aux négriers de marginaliser la domination des colons français face à eux, car, selon eux, la normalité de la nature, face à la différence de la couleur de peau, la taille de leur crâne, en comparant les noirs et les blancs, démontrait la valorisation de la race blanche face aux noirs et donc, les noirs devraient être dévalorisés, dominés, réduits en esclavage. C’est cette mentalité qui a engendré le racisme et ce concept a contribué à l’indépendance des peuples pour créer leur propre nation tout en construisant leur propre culture, coutume pour détenir leur propre identité. Dans ce cas-là, qu’entendons-nous par «racisme»? Cette notion est une doctrine selon laquelle il existe une hiérarchisation entre les races humaines. Conformément aux écrits d’Étienne Balibar, le racisme fait l’objet d’une interdiction. Ce qui veut dire que le racisme met une barrière à l’altérité, l’étranger à l’intérieur d’une nation qui ne jouit  pas d’une même culture, coutume que l’autre.
Tandis que le «nationalisme» est de préférence un mouvement politique et idéologique social qui vise à la formation d’une nation. Donc, cette courte définition, reliée aux actes des négriers et  des colonisateurs qui ont poussé certains peuples noirs à conquérir  leur indépendance, dans le but de former leur système politique, juridique pour être vu comme étant une nation libre avec des droits et libertés. Tom Nairn voit le nationalisme comme étant une pathologie de l’histoire moderne du développement. Ce qui dit, dans le contexte de la révolution des noirs, les négriers ne voyaient pas la liberté de leur semblable.  Cependant vu qu’il y avait un  échange  constant  entre la métropole française et les colonies, les notions juridiques de droit de l’homme, entre la métropole (la France) et la colonie dominguoise  en Haïti  par l’entremise des mulâtres éduqués et des noirs affranchis qui ont été formés par leurs maîtres, tel que Jean-Jacques Dessalines, ont entrainé un vaste mouvement de prise de conscience qui a conduit aux luttes pour la liberté. La Révolution sociale française de 1789 a donc eu des répercussions jusque dans les colonies. Autrement dit, la communication. Les échanges culturels commerciaux peuvent grandement favoriser l’éclosion d’une nation  là où on ne s’attendait pas.
En s’appuyant sur le concept de «racisme» et de «nationalisme», comment ces concepts nous permettent-ils de mieux interpréter, de voir, d’analyser la notion de «mourir pour sa patrie» dans le cas de la révolution des noirs?  En prenant la citation de Gilbert Cesbron disant : «Mourir pour la patrie est le sort le plus beau, le plus digne de la vie».et en se basant aussi  sur une strophe de  l’hymne national d’Haïti disant «Pour le drapeau, pour la patrie, mourir est beau, mourir est beau, notre passé nous crie : «Ayez l’âme aguerrie». Bien que les nègres ancestraux furent d’originaires d’Afrique, ceux qui ont procédé à l’indépendance des noirs, pour devenir des hommes libres et égaux en droits, ils développaient une haine intérieure via a vis des  colons français  à cause de leur comportement à leur égard. Du côté des Français, puisque les esclaves désiraient fortement leur liberté parce que, grâce à leur maître, certains esclaves furent instruits, tel mentionné ci-haut, en ont pris conscience que l’homme est né libre et indépendant. Le fait que les nègres instruits veulent soulever leurs congénères tout en poussant les autres esclaves à agir, en allant contre les commandements de leurs  maîtres, cela entraînait des sanctions sévères, juridiquement, de la part des Français face aux nègres en légitimant le code noir, sous le règne de Louis XIV pour les pousser à se plier, à suivre leurs commandements.  Par exemple, l’article 33 disant «l’esclave qui aura frappé son maître, sa maîtresse ou le mari de sa maîtresse, ou leurs enfants avec contusion ou effusion de sang, ou au visage sera puni de mort». Par cet article, nous remarquons l’emphase des Français à l’égard de ces semblables et la fierté de les protéger, de donner plus d’intérêts à la nation français et combattre jusqu’à la mort pour le droit du peuple français. Du côté des esclaves, mourir pour la libération de son peuple fut un honneur. La dignité de se construire cette idéologie de fierté, d’une volonté générale, dont apparaît la notion  de l’«union fait la force» pour s’en rappeler, que nous, les noirs, qui ont combattu cote à côté, avec nos frères et sœurs, nous qui avons combattus pour la liberté de nos femmes, nos enfants, nos ancêtres, que vous, les générations futures, vous garder en mémoire nos bienfaits de cette libération pour qu’aucune autre nation, de race blanche ou autre, ne puisse nous traiter comme des esclaves ou oser  nous diriger. Mais que nous soyons forts et unis. Que nous puisons combattre pour la gloire, la réussite ,car nous nous sommes battus, pour que vous, vous soyez libre et ayant des droits. Même quand  la race blanche cherchera à nous diriger, que nous lui rappelons les extravagances de sa race et tenir notre peuple uni par une bonne gouvernance. Si on oserait nous faire la guerre, que nous soyons prêts à combattre. Ayez l’âme aguerrie, marchons unis, que dans nos rangs, qu’il n’y ait point de traitres, car notre patrie, notre pays fut délivré et l’ennemie fut chassé pour ne point laisser l’autre nous diriger et laisser transporter nos femmes et enfants, à l’arrière d’une guimbarde, muni d’un crochet.

Pour finir, le racisme pousse l’autre à agir pour la libération de ces semblables  comme fit jadis  le pasteur Martin Luther King qui disait : «nous avons un rêve» qui est le fait de  permettre aux Afro-Américains, d’avoir les mêmes droits que les blancs et la  poursuite de ce rêve a déclenché contre lui la haine, de la part des blancs; de même que  Malcom X et autres. Mais, il faut voir que le racisme ne se limite pas entre les races, mais entre nations; tel que le cas de la révolution des noirs «entre les ancêtres Haïtiens et les Français» ou entre la Palestine et l’Israël ou même, à l’intérieur d’une frontière telle fut le cas de la crise d’Oka, au Canada. Le racisme est lié dans certains cas au nationalisme du fait que le peuple qui s’identifie soit en tant que Chinois, Libanais, Japonais, etc. développent une fierté, un attachement profond qui pousse à voir que l’intérêt de son État. C’est pour cela, Tom Nairn voit le nationalisme comme étant une pathologie de l’histoire moderne du développement.

Ce vidéo est intéressant parce qu'on démontre qu'en Brésil, que le racisme est toujours présente même quand ce serait sous entendu. Donc, la majorité des noirs ont invisible et prennent de moins en moins de place dans le gouvernement Brésilien.
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